Une rencontre avec Ngo Nhat Hoang à Hanoï le 18 juin.
Après une petite semaine de vacances, nous voici repartis dans nos interviews. Ce n’est pas évident de trouver des designers à Hanoï. Le métier n’est pas très développé, les gens changent souvent de métiers, le web n'est pas très développé (donc la communication par mail est très difficile), les lettres officielles à faire, et de plus il existe une méfiance naturelle pour tout ce qui est prise de parole devant une caméra (on les comprend). Bref, grâce aux différents contacts que nous avons pu avoir (merci à tous pour votre aide), nous commençons à avoir d’autres contacts, qui nous renvoient vers d’autres contacts...
En plus de ces problèmes, se rajoutent les problèmes techniques: caméra qui chauffe, objectif qui supporte mal les grandes différences de températures et surtout l’humidité très forte (tout comme moi), les piles chinoises de nos micros qui ne durent plus que vingt minutes au lieu de trois heures habituellement, les appareils photos qui se déchargent aussi très vite, le bruit incessant des klaxons et des climatisations...
Nous sommes malgré tout ;-) arrivés à rencontrer ce matin Ngo Nhat Hoang dans son agence (GalaxyCreative) à Hanoï. L’agence est constituée de dix-huit personnes, dont dix designers graphiques. La moyenne d’âge doit être de vingt-cinq ans, et les designers sortent tous de la seule école de design d’Hanoï, que nous allons essayer de visiter prochainement. Ils travaillent aussi bien pour le gouvernement (campagne de prévention), pour de la publicité classique (avec des clients comme Ericsson), mais aussi pour des magazines de mode, des éditions culturelles... donc presque tout les supports sauf le web (pour l’instant). Ngo Nhat Hoang parle parfaitement anglais, il est graphiste, photographe, directeur de son agence, il vient juste d’être papa et il est passionné de très grosses motos (je ne sais pas si c'est compatible ;-).

ps : spéciale dédicace à Magali Geney pour le contact.