Je n'avais pas rejoué à ''Tomb Raider'' depuis le premier (1996!), en testant le nouvel opus Tomb Raider Underworld, je m'attendais donc à quelques améliorations... et bien, à part la taille de l'image et sa résolution, les caméras sont toujours aussi mal placées, Lara Craft court toujours d’une manière aussi spontanée;-), elle se cogne contre les murs, elle « vole » à 20 centimètres au-dessus du sol, ses mouvements acrobatiques (même si ils sont nombreux) sont toujours aussi peu convaincants (surtout les transitions entre ses différents mouvements)... bref à part son tour de poitrine, je ne vois pas trop d'amélioration. Pourtant, si vous regardez la fluidité du personnage du dernier Prince of Persia et surtout d’Assassin's Creed, il est visiblement tout à fait possible en 2008 de faire des animations de personnage dignes de ce nom dans un jeu vidéo (en tout cas chez UbiSoft). Une fois de plus on joue tout sur l’univers, la lumière, les grands espaces, les performances du moteur graphique (imaginez un critique de cinéma vous vantant un nouveau film, juste par la qualité de sa photographie, sa lumière et ses matières, même si c'est important ça ne remplace par un scénario ni un réalisateur)... mais rien de nouveau en Gameplay.
Se rajoute la dessus le scandale de la tentative d'empêcher de sortir des tests ayant des notes en dessous de 8 sur les sites spécialisés, avec ce message envoyé aux journalistes : «Si vous prévoyez de mettre moins de 8/10 à Tomb Raider Underworld, merci de ne pas publier votre test avant lundi ».
--> sur écrans.fr
--> sur gamepro.fr

Nous avons pour ce Tomb Raider Underworld une note de 7/10 dans Gamekult alors que Little Big Planet (jeu absolument incontournable, inclassable et novateur de cette année 2008) à reçu la même note sur ce même site (alors que la note moyenne donnée par les joueurs de Gamekult est de 9,7/10), on croit encore rêver. Donc je traduis (mais vous le savez déjà), quand un jeu obtient 7 ou 6 sur 10, dans le monde des jeux vidéos, cela veut dire : « fuyez c’est une escroquerie ». %%% Il faudrait absolument que les journalistes du monde des jeux vidéos se réveillent pour ne pas finir comme les journalistes de la presse féminine forcés de faire des publi-reportages à longueur de temps (même si existe des exceptions).

Maj : je viens de voir un très justifié 5/10 dans Canard PC, comme quoi il existe des journalistes encore responsables.;-)
Mais heureusement dans le monde des jeux vidéos, les miracles existent ;-), j’ai nommé Little Big Planet, le jeu de plateforme communautaire de Media Molecule sur PS3.

Dans ce magnifique jeu (je ferai surement un article plus détaillé, dès que me serais remis de mes émotions, détaillant un peu l'interface, le mode de partage, de création, l'espace entre la 2D et la 2D, ses implications dans le GamePlay) les joueurs sont invités a créer eux-même de nouveaux niveaux, de nouveaux mondes et à les partager avec la communauté des autres joueurs.
La richesse et la variété des niveaux créés par les joueurs eux-mêmes sont assez stupéfiantes, surtout après si peu de temps (à peine deux semaines, même si certain ont pu béta-tester un peu avant). Ce foisonnement nous prouve bien l'importance de ce jeu (ce jouet!), quelques exemples :

niveaux inspirées des grands classiques de l’histoire des jeux vidéos.







relecture dans la culture cinéphile Geek





les parodies





politique (pour l'instant ça reste assez gentil)



et aussi avec une esthétique différente