J’ai fini le jeu Uncharted II (pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit d’un très gros BlockBuster sur PS3) la semaine dernière et je voulais faire un long article sur les dérives du jeu vidéo contemporain, mais monsieur Caféine a écrit ce je pensai avant moi et en mieux, donc je vous dirige vers son article.

je cite Caféine : « le joueur ne s'investit que très peu dans le média, il ne fait que suivre ses objectifs d'un oeil distrait, admirant les graphismes, les explosions, la mise en scène scriptée au possible (vous avez deviné, je parle du dernier Call of Duty) mais très efficace. La beauté du jeu est aujourd'hui devenue prédominante, puisque bien plus vendeuse que d'autres paramètres (IA, scénario, gameplay) et c'est bien dommage. Malgré les nouvelles avancées de Gameplay le joueur est plus que jamais spectateur, passif. ».

Ce jeu (Uncharted II) ayant eu, une moyenne de 96/100 sur le site de Metacritic (site faisant la moyenne des notes obtenues des jeux dans les sites web et magazines de références), je m'attendais à un chef d’œuvre vidéo ludique, et bien il s’agit d’un jeu scripté à outrance avec un scénario tenant sur un ticket de métro et des énigmes datant de Tomb Raider 1. Bien-sur la modélisation des décors, les animations et les performances techniques sont là, mais aucune magie, aucune immersion... juste un magnifique couloir avec un gros bouton suite (ne surtout pas faire ce jeu en difficulté « normal », car il devient beaucoup trop facile, le plaisir de jouer c’est aussi de rencontrer des difficultés et de les surmonter).
Mon fils de six ans le nomme le « jeu film », je crois que tout est dit (et je retourne sur PC, je couche mon fils et je lance Left 4 Dead 2 ou BorderLands ;-).

Plusieurs possibilités :

je suis trop vieux pour jouer à ces jeux (surement!)
avant c’était mieux (surement!;-)
un blockbuster ne peut prendre des risques, tout le monde doit pouvoir y jouer au risque de frustrer les plus « vieux » (comme au cinéma)
les jeux lorgnent tellement vers le cinéma qu'il en font une pâle copie
les journalistes du monde du jeu vidéo sont totalement vendus aux annonceurs
les journalistes du monde du jeu vidéo sont encore impressionnés par les prouesses techniques en oubliant qu’un jeu n’est pas qu’une démo technique (un peu comme si un critique de cinéma ne parlait d’un film en bien que parce-que celui-ci est en couleur ou en relief)...

je vous laisse rajouter les différentes autres options...