Etienne Mineur archives

Autodesk propose avec son logiciel ScaleForm (SDK...) d’exporter ses SWF (les fichiers de Flash) sur iPhone sous la forme d’une application autonome (via une compilation externe, si j'ai bien compris ScaleForme possède son propre player de .swf).
ScaleForm est à la base un logiciel permettant d’exporter du Flash afin de réaliser des interfaces de jeu vidéo (toutes plateformes confondues). Dorénavant vous allez pouvoir créer des applications iPhone (mais aussi Androïd) avec Flash. Et la très très bonne surprise, c’est que ce système est compatible avec l’AS2 (et aussi AS3), et oui amis graphistes, designers, étudiants et bricoleurs du code (dont je fais partie) vous allez pouvoir coller des scripts AS2 partout sur vos movie_clips et ça marche parfaitement.
Une autre très bonne surprise, est que la vitesse d'exécution est extrêmement rapide (le logiciel utilise la carte 3D à son maximum), bref c’est le bonheur ;-) juste petite ombre au tableau, la gestion des vidéos me semble un peu problématique (je vais tester).

Honnêtement j’ai transféré le site de volumique.com (tout en Flash AS2), en 10 secondes (j’ai juste enlevé le PreLoader, sauvé le .swf et lancé le fichier « GFx 4.1 iPhone SDK.xcodeproj » avec Xcode), et à part les vidéos, ils marchent parfaitement (il faut tout de même Xcode sur sa machine afin de transférer l’application sur son iPad ou iPhone).
Merci à Tristan pour son aide, car il faut un peu fouiller dans les dossiers et sous dossiers de Scaleform (scaleform_4.1_ios_mobile_eval/projects/iPhone/Xcode4/GFx 4.1 iPhone SDK/GFx 4.1 iPhone SDK.xcodeproj)

La preuve en image.



Une vidéo officielle de présentation :



Après la question qui fâche, pourquoi Adobe ne propose pas un outils aussi simple et rapide à l'exécution ?

Voici l’appel à candidature pour le labo Ensad que nous encadrons avec Rémy Bourganel et moi-même. Il s’agit d’une formation s’écoulant sur deux ans, où vous serez considéré comme des étudiants chercheurs.

Appel à candidatures 2012-2013 Les programmes d’EnsadLab, cycle de recherche, création et innovation, sont accessibles aux élèves diplômés de l’EnsAD ainsi qu’à des candidats extérieurs justifiant d’un diplôme d’enseignement supérieur équivalant à 5 années d’études supérieures (niveau master) ou d’un haut niveau professionnel en rapport avec le programme de recherche. Les candidats ne peuvent s’inscrire qu’à un seul programme de recherche. À la fin de chaque année académique, une évaluation permet de valider l’année de participation au programme et le passage éventuel dans l’année suivante. La période d’inscription au cycle EnsadLab est de trois années académiques au maximum. Il est possible d’être candidat à un programme en cours. Il est également possible pour un étudiant-chercheur, inscrit dans un programme se terminant, de candidater à un nouveau programme dans la limite de la durée d’inscription au cycle EnsadLab.

Contenu et objectifs : La convergence internet/telecom et la capacité des smartphones de capture et d'écriture d'information dans le temps et dans l'espace ainsi que l'accès ubiquitaire à mon nuage d'information font émerger une forme d'identité numérique mobile qui transforme notre rapport à notre environnement et à l’autre. Reconnaissant ainsi la nécessité de valoriser le spectre qualitatif de notre graphe social dans nos communications, ainsi que le jeu des facettes identitaires, IDM explore donc les opportunités de nouvelles formes de communication inter-personnelle, médiées numériquement, dans le contexte de mobilité urbaine, à l'horizon de 5 ans. Combinant les nouveaux canaux de communication, les objets communiqués et leur notifications, IDM ambitionne d'identifier de nouveaux paradigmes d'interaction et patterns d'interface esquissant la grammaire d'un nouvel OS mobile résolument ancré dans la post-modernité, pour ré-enchanter et nuancer nos routines quotidiennes de communication.

• Travaux menés : La recherche sera axée sur 3 chapitres en parallèle : 1. Nouveaux canaux/nouveaux espaces de communication et propriétés: valorisant l'émergence de nouvelles formes de présence et de dynamique de conversation. 2. Nouveaux objets communiqués et propriétés: valorisant une augmentation du contrôle de l'information et de la dynamique de conversation. 3. Nouvelles notifications et propriétés: valorisant une communication plus organique.

• Champs disciplinaire : Interaction design Service design Sociologie de l'imaginaire Anthropology Cognitive science Computer science/programming

• Résultats et modes de valorisation : Veille et blog Suite de Workshops Suite de Design probes Suite de prototypes et expérimentations avec utilisateurs Colloque: ré-enchanter la communication dans la mobilité.

• Professeurs ENSAD : Rémy BOURGANEL, Etienne MINEUR.

• Experts et professeurs associés : Frederique PAIN/Jean-Baptiste LABRUNE, chercheurs Bell Labs, France Stephane HUGON, sociologue de l’imaginaire, Sorbonne, Paris Samuel GRANGE, sémioticien.

• Durée et période de réalisation: 2011-2014

• Rappel des profils recherchés pour les candidatures : Titulaires d'un master en design ou équivalent (DNSEP par exemple), il est recherché des candidats avec un positionnement mature relevant du design et justifiant d'une experience de recherche et de création avec les technologies informatiques et électroniques. Des candidats venant de disciplines scientifiques connexes peuvent être envisagés, en particulier celles relevant des sciences pour l'ingénieur. L'accueil de candidats déjà inscrits en doctorat est tout à fait envisageable et même souhaitable. Les candidats devront pouvoir justifier d'une activité d'au moins 3 jours par semaine pour le laboratoire. Les candidats étrangers auront la possibilité de participer en partie à distance, en partie in-situ s'ils justifient leur motivation.

--> des informations supplémentaires sur le site de l’ENSAD.

--> même si la date de dépot de dossier est dépassée (fin mai), vous pouvez me contacter directement afin que nous puissions examiner tout de même votre dossier.

Aujourd'hui, Libé tente d’expliquer cette photo en ne parlant que du photographe Yann Rabanier et de sa technique. Ce n’est pas le problème, la photo est très belle, c’est « juste » un problème de direction artistique, le sens que va donner le mélange d'une photo et de très très gros caractères blancs sur ce fond noir...

Je suis un grand fan de Google+ (qui arrive juste au moment où j'allais définitivement arrêter de regarder FaceBook), mais les suggestions d’amis de Google+ commencent à m’inquiéter ;-)

ps : si vous voulez des invitations pour Google+ envoyez moi un mail à etienne (at) incandescence (point) com

Voici une série de propositions assez intéressantes concernant l’art de se maquiller et de se coiffer permettant de déjouer les logiciels de reconnaissance faciale.
--> le « camouflage from computer vision » http://cvdazzle.com/.

Suite et fin de ma série concernant les interfaces homme-machine dans les films de science-fiction.

La découverte du Macintosh dans Star Trek 4 : Retour sur Terre.



Le Kinect de Minority Report qui en définitive a fait beaucoup de mal au design d’interface avec son effet WOW (parfait pour le cinéma, mais qui dans la réalité ne marche pas du tout).



Le pass navigo dans Bienvenue à Gattaca.



THX 1138.



L’incroyable série de SF Battlestar Galactica avec ses téléphones à fil dans l’espace et ses ordinateurs très low Tech, mais nous avons tout de même une explication à la fin de cette série (quatre saisons que je vous conseille).






Appleseed Ex Machina pour ne pas oublier la robotique et les corps augmentés.



Et pour finir en beauté, 2001 l’Odyssée de l'espace et sa magnifique et terrifiante interface vocale.

Suite de ma série concernant les interfaces homme-machine dans les films de science-fiction, cette fois il s’agit de l’utilisation des écrans.

La jetée avec son univers très lowTech (nous sommes en 1962) de Chris Marker.




2001 l’Odyssée de l’espace et son visiophone à carte bleue (nous sommes tout de même en 1968).




Un magnifique Skype dans Barbarella en 1968




THX 1138 de Georges Lucas (en 1972 donc bien avant son antithèse : Star Wars) et son système de confession très particulier.




Le message holographique dans Star Wars.




La table Surface de Microsoft, trente ans plus tôt dans l’indépassable Tron (1982).




On ne peut oublier l’interface vocale avec le PhotoShop de l’époque dans Blade Runner en 1982.




Wargames en 1983 avec sa fameuse War Room




Aliens (le retour, celui de James Cameron en 1986) avec son système de visio-guerre qui a influencé toute une partie des jeux vidéos (les premiers FPS comme Wolfenstein 3D et aussi les StarCrafts...) mais aussi les jeux de plateaux avec du bon gros Space Hulk par exemple.




Le toujours très grand Demolition Man avec une très belle salle de visioconférence en 1993.




Et pour finir Minority Report et son relief à la Kinect.

Il vous reste trois jours (23 juillet) pour aller voir la magnifique expo « Objet(s) » du numérique design d’un nouveau monde industriel. Le commissaire d’exposition est Jean Louis Fréchin.
Le Lieu du Design - 74, rue du Faubourg Saint-Antoine 75012 Paris

Nous (les éditions volumiques) avons la chance d'y présenter quelques projets, dont notre jeu de «pirate» utilisant un iPhone (en plein développement cet été).

Quelques photos de Martin Argyroglo.

--> et un lien vidéo http://www.dailymotion.com

Toujours dans la série des interfaces homme machine que l’on peut trouver dans les films de science-fiction.
Une série concernant le sexe (juste pour augmenter les stats de mon blog;-)

Barbarella (1968)




Quelques années plus tard, presque la même chose, avec le fantastique Demolition Man (1993)




Et aussi le très dérangeant Videodrome (1983)

Voici une série d'extraits concernant les interfaces homme machine que l'on peut trouver dans les films de science-fiction.
Je vais commencer cette série par les interfaces liées aux jeux.

James Bond (le seul film qui ne soit pas de SF dans mes exemples) dans une version de Risk un peu violente.




Silent Running (1972) jeu de billard + jeu de carte







Star Wars V et le jeu d'échec en hologramme




EXistenZ (1999) et sa PlayStation molle




Toujours EXistenZ et le concept du PNJ adapté au cinéma.




Matrix (1999) dans une boucle à la Pacman :




On ne peut éviter Tron (1982) avec sa version arcade du jeu vidéo :




Et pour finir la très 80’s Sharon Stone jouant à Wii Tennis dans Total Recall (1990)