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lundi 13 avril 2009

EnsadLab, IDN : Identité(s) numérique(s) mobile(s)

J’ai la grande chance d’initier avec Rémy Bourganel un nouveau cycle de recherche à l’Ensad concernant les identité(s) numérique(s) mobile(s). Il s’agit d’un cycle de deux ans, les étudiants chercheurs sont soit diplômés de l’Ensad, soit de l’enseignement supérieur avec 5 années d’études, soit justifient d’un niveau professionnel de concepteur créateur équivalant à 5 années d’expérience dans le domaine choisi.
Donc si vous voulez passer deux ans de bonheur avec nous ;-) vous pouvez vous inscrire sur le site de l’Ensad.

--> plus d’infos sur le site de l’Ensad.

IDN : Identité(s) numérique(s) mobile(s)

Enjeux et opportunités de la mutation du réseau social numérique vers la mobilité.

Contenu et objectifs

Sous l’influence d’évolutions technologiques convergentes (migration de l’internet vers la mobilité et haut débit/connexion permanente, traçabilité d’activités, nouvelles modalités/ nouveaux canaux de communication, flux organiques, liens sociaux, localisation sociale, radars sociaux, interfaces tangibles), l'identité numérique mobile connait une mutation profonde et rapide.

La structure tacite ou explicite, les flux, les patterns émergents et les représentations qui qualifient cette identité sont à définir pour adresser une dynamique sociale plus complexe, et de nouvelles typologies d'usages qui restent à codifier afin de rendre cette nouvelle dynamique riche et désirable.

Thématiques de recherche

• Identité(s): tacite(s), déclarée(s), agrégée(s) :

- quels sont ses nouveaux constituants (inclus les liens sociaux) ?

- comment les gérer ?

• Communication et partage, nouvelles formes émergentes :

- quelles articulations possibles/désirables ? (fragmentation/multi-canaux/multi-modalité, cercles sociaux/radar social/visibilité/traçabilité/proximité/stratégies (amoureuses par exemple), phases de mobilité)

- comment créer de nouvelles opportunités de connexion et augmenter notre réalité sociale courante ? (moi/nous/le monde (le monde était constitué de personnes, lieux, objets, données, méta-données)

- comment le système supportera la curiosité et le hasard ?

- qu'est-ce qui sera partageable ?

• Nouvelles représentations

- comment représenter les nouveaux flux, et leurs éventuelles notifications ?

- comment résoudre le conflit trace/mémoire ?

- comment représenter les nouvelles règles sociales émergentes, l'intimité, la disponibilité, le visible/invisible et autoriser le mensonge ?

- quel héritage numérique ?

Finalité

Une suite de prototypes interactifs (formes à définir, application téléphonique, objet communiquant, jeux vidéo, vêtement « intelligent »...), publication et colloque à l'Ensad.

Modalités

- Chaque thématique de recherche sera construite et articulée sur un modèle ‘UCD’ (User Centred Design) ;

- ce processus sera construit de façon itérative et s'articulera autour de l'observation, l'analyse et la modélisation, l’expérimentation, et le prototypage ;

- pour valoriser un travail en équipe, une attention particulière sera portée à rechercher une complémentarités dans les thématiques abordées entre les étudiants.

Passerelles

Afin de renforcer une vision transverse et un travail collaboratif, un lien sera fait avec les autres programmes de l'Ensad qui traitent des enjeux de la communication et de la mobilité, notamment sous la forme de sessions de workshop.

Durée

2 ans à partir de la rentrée 2009.

Professeurs Ensad

Remy BOURGANEL, Etienne MINEUR.

Experts pressentis

Manuel LIMA, visualcomplexity.com.

Nicolas NOVA, Lift lab.

Matt JONES, Dopplr.

Partenaires envisagés

Bell Labs, Orange Vallée, Nokia.

Nombre d'étudiants chercheurs

De 4 à 5.

Rappel des profils recherchés pour les candidatures

Sociologues, designers d'interactions, ingénieurs telecom.

Complément d'information sur le contenu du programme

info-idn (arobase) ensad.fr

mardi 7 avril 2009

Destroy Google Map par jodi.org

La couverture du nouveau This is a magazine vient d’être faite par Jodi.org (toujours en grande forme visiblement).

dimanche 5 avril 2009

édition en ligne, de nouvelle questions...

édition en ligne, de nouvelle questions... auxquelles je n’ai pas vraiment de réponses :

• Le sites de presse ont de la pub partout sur la HomePage, avons-nous sur les premières de couvertures avec autant de pub dans la presse papier?

• A quoi sert le fait de tartiner de la pub sur la HomePage? alors que la grande majorité des internautes arrivent directement sur des articles particuliers sans passer par la Homepage via Google .

• La HomePage n'a pas la même fonction que la première de couve d'un journal papier.

• Il est étonnant de voir que certain blog (avec une personne ou presque) font presque autant d’audience que de grands sites web d’informations, comme les blogs Eolas ou Presse-Citron.

• il y a quelques années les gens étaient « fiers » d’avoir sous le bras, Le Monde, Libération, Le Figaro, l’Humanité... actuellement qui peut être fier de consulter Le Monde ou Libération sur son ordinateur ou sur son Iphone? Ces journaux doivent arriver à retrouver leur identité et leur légitimité sur le Net. Cela ne peut se faire que par des décisions radicales (sur la forme et le fond), sinon autant consulter Google News ou le nouveau 2424actu d’Orange.

• Comment faire confiance à un magazine uniquement financé par la pub?

• Allons nous avoir deux types d’informations, l’une gratuite et répétée à l’infini sur le Web (un écho sans fin) et une autre originale, argumentée et documentée mais payante?

• Les versions papiers vont devenir des objets de luxes? le papier doit s’affirmer en tant qu’objet, il doit assumer (et utiliser) son support physique.

• Les sites d’informations doivent absolument se différencier formellement des blogs, un journal n’est pas un fanzine...

• Il est étonnant de voir par exemple pour le site du Monde (tout les sites en ligne ou presque font des fautes typos), un nombre de fautes typographiques incroyables (utilisations des " au lieu de «, les apostrophe ' au lieu de ’...), fautes que l’on ne retrouve par sur la version papier. Preuve que la version Online est encore traitée comme un sous-produit de la version papier. Je ne connais pas trop le monde des journalistes mais je suis sûr que s’occuper de la version Online d’un journal papier n’a pas toujours été une promotion.

• Les blogs amateurs (les fanzines) sont souvent de meilleure qualité graphique que les sites professionnels, une grande partie des thèmes de Wordpress par exemple sont de grande qualité (et gratuit).

• Affirmer très fortement son identité, aussi bien formelle qu’éditoriale (les deux vont ensemble), utiliser la photo exemple d'une manière sensée, sensible et intelligente (les couvertures de Libération il y a quelques années).

le futur :

Pourquoi pas un système à la Onlive (la machine de l’utilisateur n’est plus qu’un terminal recevant des images générées par un serveur distant), permettant de contrôler parfaitement le rendu des texte, des photos et des vidéos quelque soit la machine de l’internaute. Même si ce genre de proposition va à l’encontre de la philosophie du réseau (une délocalisation totale), nous pourrions imaginer dans le futur ce genre de système appliqué à une « vraie » télévision interactive.

Nous (sommes!) serons connecté en permanence, l’accès à l'information est immédiat, nous pouvons consulter sur le même écran (le même « device ») les informations classiques mais aussi la dernière vidéo Youtube débile, ou un message de sa petite amie. L’objet de consultation sera le même (comme actuellement votre écran d’ordinateur).

Formellement les navigateurs peuvent améliorer grandement la lecture (exemple des ligatures gérées dans FireFox3), pourquoi ne pas imaginer que dans un futur proche, les principaux navigateurs permettront les césures et le multicolonnage (avec le texte courant d'une colonne à l'autre).

Amélioration des standards sur le Web par le W3C, permettant d’obtenir une formalisation typographique et de mise en écran digne de ce nom (honnêtement j’ai peu d’espoir dans un avenir proche, l’évolution étant trop lente par rapport aux besoins, car entre les définitions des spécifications et leurs applications il existe un temps considérable).

Une autre direction, la fin des navigateurs et le développement de Web Application spécifique pour chaque journal (un peu comme sur l’Iphone en ce moment, NYTimes, Le Monde...).

Disparition du web (pour la presse en ligne et les services comme la SNCF, horaire, réservations en ligne...) sur écran d'ordinateurs (un peu comme au Japon), pour se déporter vers des objets comme le téléphone, mais aussi vers des objets de la maison (écran dans la maison, table interactive, console de jeux...) ou sur les vêtements...

(maj, merci Ben) j’avais aussi oublié une évolution possible du format pdf, avec des interactions beaucoup plus sophistiquées (avec du Flash, du Flex...)