Etienne Mineur archives

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mercredi 23 juillet 2008

SNCF versus La Poste

Nous avons tous pu voir depuis deux ans la transformation de l’architecture intérieure des bureaux de Poste français. En effet, les bureaux de Poste se transforment doucement mais sûrement en supermarché. Voici quelques photos de la Poste de mon lieu de vacances, mais je pense que c’est partout pareil.


Au lieu d'essayer de réduire les longues files d’attentes, les dirigeants de la Poste ont eu cette idée géniale, profiter de l’attente des usagers. La Poste a donc collé de la pub et des choses à acheter le long des fils d'attentes. La Poste applique donc la technique de vente que l'on trouve dans les supermarchés le long des files d'attentes menant vers les caisses enregistreuses (paquets de bonbons, chocolat… au niveau des yeux des enfants).
C’est d’un cynisme incroyable, La Poste, service public, se sert de ses défauts (je ne comprends toujours pas, comment peut-on aller chercher une lettre recommandée en dehors des heures de bureaux?) pour nous fourguer tout et n’importe quoi.
La Poste aurait pu utiliser son budget d’architecture intérieure pour améliorer le système de fil d’attente, séparer clairement l’activité bancaire et postale dans ses agences, améliorer le classement et le tri des colis recommandés… bref améliorer la vie des usagers et aussi de ses employés (car être au guichet d’une Poste n’est vraiment pas très amusant tous les jours, la bonne humeur des gens après plus de trente minutes de fil d’attente pour juste poster un pli laisse assez à désirer;-). La Poste tout comme la SNCF nous prends donc pour des consommateurs et non pas pour des usagers. Il existe une grande différence entre ces deux termes, mais visiblement dans les écoles de commerces françaises la notion d’usager doit être sûrement jugée ringarde et obsolète.

le site LaPoste.fr
Si vous allez sur le site web de La Poste, au contraire de celui de la SNCF, ce site est tout à fait clair est respectueux des internautes. Pas de pubs partout, un contenu simple et précis, séparation entre professionnel et particulier…
On peut bien sûr noter ce clin d’œil à la pochette de l’album NeverMind de Nirvana (même si je ne suis pas sur que le directeur de La Poste soit un grand fan de Nirvana et du Grunge;-)



Sur le site réservé au grand public, les informations sont assez claires, utilisation des menus et sous-menus permettant de naviguer très rapidement dans le site… bref on ne nous prend pas pour des idiots et ça fait presque plaisir.
Quelques remarques tout de même ;-), dans les menus principaux vous avez d’abord «ACHETEZ» avant «ENVOYER ET RECEVEZ DU COURRIER», mais c’est de bonne guerre (j’emploie le mot « guerre » volontairement!).


Par contre dès que l’on rentre dans les détails, ça recommence, les rois des forfaits compliqués et embrouillés ont encore frappé : Colissimo Emballage, Colissimo Recommandé, Colissimo, Colissimo Expert, Colissimo Acess, Chrono 10, Chrono 13, Chrono 18, Chrono Relais, Chrono Premium, Chrono Express, Chrono Import… mais La Poste a au moins la volonté d’afficher ses tarifs très clairement sur son site Web (contrairement à la gestion totalement opaque de la SNCF).

remarques sur le logo de la Poste
pas de commentaire sur la petite boule jaune (très Web 2.0 qui va très mal vieillir), mais surtout ce qui choque c’est la différence d’inclinaison entre la typo et le logo.
Pourquoi ne pas incliner la typo dans la même oblique que le logo? Soit on utilise une typo dans un style «regular» soit une italique, mais dans la même inclinaison que le dessin du logo. Dans la précédente version du logo, nous avions la même chose. Par exemple l’ancien logo SNCF, avait le même degré d’inclinaison que l’italique (ou l’oblique) de l’Univers (sa typo d’accompagnement). Avoir le même degré d’inclinaison permet d’obtenir une cohérence visuelle et une plus grande fluidité dans la perception du dessin du logo.

dimanche 20 juillet 2008

en vacances

Ce blog part en vacances pour deux semaines, mais j’ai pu voir que la relève journalière était très bien faite sur les commentaires concernant la SNCF;-)
J’étais un peu hors du Monde ces deux dernières semaines et je découvre la polémique concernant Siné, et avant de partir je vous montre quelques magnifiques livres et dessins de Siné que j’avais publié il y a trois ans sur ce même blog. Comme vous pouvez voir le monsieur n’est pas à sa première provocation.

Complaintes sans paroles de Siné avec d'’horribles détails et une préface de Marcel Aymé (1956)


en mai 1968


vendredi 11 juillet 2008

Paris - Limoges - Paris avec la SNCF


Je n'ai pas particulièrement envie que ce blog se spécialise dans les tracas que nous occasionnent la SNCF, mais je vais quand même vous raconter ma passionnante journée d’hier. Ce texte a été commencé sur le quai de la gare de Limoges en attendant mon train, puis continué dans le train (d'où les aspects décousus et énervés de ce billet).

Mercredi soir je prends un billet Paris - Limoges - Paris via le merveilleux site SNCF-voyages pour le lendemain. Je renouvelle trois fois ma demande sur le site web, car à chaque fois au moment de payer, le site m'indique que ma date de naissance n'est pas la bonne?
Je paye avec ma carte bleue et visiblement le site ne comprend pas, il pense (si l'on peut dire) que j'utilise une carte Cofinoga (qui se sert de la date de naissance comme moyen d'identification). J’ai beau sélectionner l'option Carte bleue ou VISA, rien y fait, après avoir renouvelé ma demande trois fois ça passe.
--> 20 minutes pour prendre un billet + 158 euros (billet première classe pro, permettant d’échanger mon billet rapidement en cas de besoin)

Jeudi matin, j’arrive pour retirer mes billets sur une borne. je glisse ma carte bleue et fais mon code pour retirer mes deux billets, rien. J'ai un message m'indiquant qu'il n'existe pas de dossier correspondant à cette carte bleue. J’essaie sur une autre borne, pareil. Je rentre mon numéro de dossier, toujours rien! Il est 6 h 35 du matin et on fait déjà la queue aux rares guichets ouverts.
Je me présente donc au contrôleur en lui montrant ma réservation Internet, il ne me dit pas de problème, « montez je vous ferai un autre billet dans le train!». Je le retrouve, il me fait un nouveau billet, mais en majorant de 15 euros mon billet! Je lui demande pourquoi? il me dit que c'est comme ça et que la réservation via le site internet n'est pas une vente mais juste un pré-achat (c’est faux!). Mon compte bancaire n'est pas débité, mais il me dit quand même d’aller vérifier au guichet en arrivant, car parfois sur certains billets il arrive que bizarrement le compte soit quand même débité!

Le train arrive à Limoges avec 10 minutes de retard (normal pour Limoges me dit-on!).
--> +15 euros + 10 minutes de retard

Je vérifie au guichet (après 15 minutes de queue) et bien sûr on trouve mon dossier (donc je ne suis pas fou, c'est déjà ça!) et mon compte a été débité quand même. Il me rembourse le montant du billet mais ne me rembourse pas les 10 euros d’amende. Je demande pourquoi? Car j’estime qu'il s'agit d’une faute technique de la SNCF, il me répond avec le sourire, c’est comme ça!
-->+ 15 minutes d’attente au guichet

Après une journée bien intense (un nouveau projet assez excitant, mais pour l'instant un peu secret), je retourne à la gare, je rate mon train (normal!), j'essaye donc de faire un échange de mon billet sur une borne (sur quatre bornes, la première est en panne). Sur l’écran un message m'indique que c'est impossible de changer ce billet. J'ai pris un tarif « Pro » pour pouvoir justement échanger mon billet facilement. Je demande à l'accueil de la gare, et l'on m'indique que je n'ai pas besoin d'échanger mon billet si je prends le suivant avec mon billet « pro ». La borne de la SNCF, ne peut-elle me l'indiquer directement au lieu de me renvoyer un message d’erreur? Nous étions deux dans le même cas.

J'attends mon train de 19h 02 (pour les spécialistes;-) et là un message avec la jolie voix préenregistrée dans le hall de la gare, par suite d'un incident, le train allant vers Paris aura un retard de 30 minutes.
20 minutes plus tard, par suite d'un incident, le train allant vers Paris aura un retard indéterminé...
45 minutes plus tard, par suite d'un incident, le train allant vers Paris aura un retard d’une heure.
20h 10, me voilà enfin parti....
J’entends ma voisine dire «au lieu de battre des records de vitesse, la SNCF devrait juste faire arriver ses trains à l’heure ce serait bien déjà bien»;-)

Me voilà à Paris vers 23h15!
En sortant, des agents de la SNCF distribuent de petites enveloppes nous permettant de renvoyer notre billet pour un éventuel remboursement. Je vais voir ce que cela donne, réponse dans les semaines suivantes.

Résultat des courses : 2 heures de perdues + 15 euros d'amende...

Les points positifs : j'ai pu écrire dans le train ce petit texte afin de me calmer, et regarder deux très bons films de zombies (le cultissime The Night of the Living Dead de Romero et Dawn of the Dead l'adaptation de Zombie avec ses zombies bien énervés) à la grande surprise de ma voisine assise à mes côtés dans le train;-).
ps : Je suis dans ma période Zombie en ce moment, après avoir vu Diary of the Dead samedi dernier, j’ai décidé de revoir tous les films de Romero (parfait pour débuter ses vacances à la plage;-).

Se faire rembourser par la SNCF

Se faire rembourser quand il y a un problème sur la ligne qui n'est soi-disant pas de la faute de la SNCF (problème sur la ligne, les rails... cela m'est arrivé deux fois en six mois entre Paris et Rennes par exemple...) est impossible.
Premièrement comment en être sûr? honnêtement je ne fais pas 100% confiance à la SNCF.
Deuxièmement, connaissez-vous beaucoup de sociétés qui quand elle estime que ce n'est pas de sa faute ne vous remboursent pas?
Quand vous avez un problème avec votre téléviseur, la Fnac, Darty... vous le remplacent et s'arrangent avec le constructeur après (assurance, échange...), même si ce n'est pas la faute du vendeur. Personnellement quand je ne peux rendre mon travail dans les délais, même si ce n'est pas entièrement de ma faute (crash de disque, un graphiste qui se sauve durant un projet, panne du réseau Internet, je me casse un bras...) je ne renvoie pas mon client chez le réparateur de disque dur ou vers Orange. C'est de ma faute et je l'assume et je m'arrange avec le client.

Le prix des billets de la SNCF
exemple pour un aller et retour Paris-Rennes en TGV.
108.40 euros en deuxième classe Pro et un peu plus de 4 heures de voyage (quand tout va bien!)
je compare au trajet en voiture :
Cela me coûte exactement un plein d'essence (85 euros) (Maj + 26 euros de péage) et 6 heures de trajet porte à porte (de chez moi aux Beaux-arts de Rennes) Donc si je compare je gagne en train à peine 30 minutes (car une fois arrivé à la gare Montparnasse j'ai encore 30 minutes de trajet et de la gare de Rennes aux Beaux-arts encore 30 minutes).

Je gagne donc une heure par le train, pour le même prix que la voiture
Si jamais je voyage avec une autre personne, nous arrivons donc à une différence 110 euros entre le train et la voiture (deux billets moins un plein d'essence + péage)...
Même en rajoutant le prix de l’assurance de la voiture... l'usage de la voiture est encore largement moins onéreux.

Conclusion, la voiture est donc moins chère que le train!,
on croit rêver, les prix de la SNCF sont si exorbitants qu’ils poussent les gens à prendre leur voiture (de la à penser que Renault a un accord secret avec la SNCF il n'y a qu'un pas ;-).
On nous raconte toute la journée que la voiture c'est mal (surtout les 4X4), que c'est dangereux et que ça pollue. mais existe-t-il une alternative? Le gouvernement et les usagers devraient forcer la SNCF à baisser ses prix afin de promouvoir les transports en commun à la place de la voiture.
On va me dire que la SNCF offre des prix à tarifs réduits, ils font des promos, des offres « privilèges », des cartes de réductions... Oui! Mais à moins de passer vingt minutes à chaque fois que vous prenez un billet et réserver vos billets deux mois à l'avance, il est très difficile d’obtenir des réductions. Le système de réduction de la SNCF est compliqué exprès afin de rendre la recherche du meilleur prix la plus laborieuse possible. La SNCF est un service public, pourquoi se comporte-elle comme la pire des sociétés privées??
De plus je déteste cette manie marketing de nous donner ces cartes de fausses réductions (S'Miles, carte de fidélité...) permettant de nous faire croire que l'on fait de bonnes affaires.

De même, dans Paris, avez-vous pris un autobus vers 18 heures avec une poussette? Et bien c'est simple vous ne rentrez pas dans la bus!
Les transports en commun aux heures de pointes sont absolument inhumains dans Paris. Même dans le métro de Tokyo (que j'ai la chance d’avoir pratiqué) aux heures de pointes cela se passe mieux, les tokyoïtes étant plus respectueux envers les autres.

La RATP, pourquoi devons-nous prendre un billet de métro, puis racheter un autre billet pour prendre après un bus de la même RATP?? Pourquoi ne pas avoir un ticket par jour (ou par mois) à très bas prix (2 euros par jour me semble raisonnable) permettant de prendre un bus, un RER, un métro, un tramway ou même un Velib de manière indifférenciée. Cela évitera de voir autant des voitures avec une seule personne à l’intérieur bloquer Paris et sa banlieue de 6 heures du matin à 20 heures le soir.
Le fait de rendre presque gratuit les transports en commun, permettrait d'éviter la resquille, faire des économies sur la surveillance...
bon je m’énerve encore et je m’égare de nouveau ;-)....

samedi 5 juillet 2008

Apple VS Adobe


L’Iphone aussi incroyable et performant soit-il, ne sait pas lire les fichiers Flash (il ne fait pas aussi le Copier-coller!). C’est assez incroyable de voir qu’Apple fait sa promo de l’Iphone en disant que son téléphone est aussi un navigateur Web aussi performant que celui que vous avez sur votre machine de bureau. Je cite: « iPhone intègre Safari, le navigateur web le plus sophistiqué jamais disponible sur un appareil portatif. ».

Il est vrai que la vélocité et la qualité de Safari sur Iphone sont très impressionnantes (même sans la 3G et le Wifi, les pages s’affichent à une vitesse tout à fait correcte), mais un navigateur moderne ne sachant pas lire du Flash en 2008, à quoi ça sert?

Je ne rentre pas dans le faux débat, Flash / pas Flash. En 2008, la majorité des sites web utilisent Flash, non pas en Full Flash (site entièrement conçu et réalisé en Flash), mais avec des vidéos, des animations, des morceaux en flash (même Google Analytics utilise Flash!). Vous vous retrouvez donc en train de surfer et de lire sur un site web, mais avec de gros trous dans vos pages.

Personnellement, sur mon Iphone, je consulte des sites comme Rue89, Arrêt sur Images..., et cela ne vous a sûrement pas échappé, les magazines d’informations en lignes utilisent (et vont utiliser) de plus en plus la vidéo comme complément aux textes et aux images. Le système le plus facile (je n’ai pas dis le meilleur) et surtout le plus développé pour lire des vidéos sur Net étant d’utiliser un lecteur Flash (merci Youtube!), l’Iphone se retrouve dans l’impossibilité de lire correctement de nombreux site Web.

Il existe des problèmes plus important dans la vie, je vous l’accorde ;-) mais cette attitude d’Apple concernant Flash est symptomatique, de l’ambiance (pour ne pas dire guerre froide) qui existe depuis un petit moment entre Apple et Adobe.

Ces tensions se remarquent par exemple dans la liberté qu’Adobe prend dans la conception de l’interface de ses logiciels. L’interface des logiciels Adobe sur Mac commence à prendre son autonomie, ses propres règles... C’était une chose tout à fait impossible quelques années auparavant. En effet, dès le début des années quatre-vingt Apple fut le premier constructeur informatique à prendre conscience de l’importante de charter une interface utilisateur (avec l’idée que l’expérience utilisateur fait partie de l’identification de la marque). Si vous vouliez diffuser un programme tournant sur Mac, vous deviez suivre des règles d’ergonomies et de design très strict (les fameuses Apple Guidelines) permettant de rendre homogènes les différentes applications tournant sous un même système Apple. L’avantage pour l’utilisateur, fut qu’une fois la logique d’interface Apple acquise sur un premier logiciel, le passage vers un autre logiciel se faisait sans peine (les menus au même endroit, même raccourcis clavier, même logique de navigation, même design graphique pour les fenêtres...). C’est une des raisons du succès (relatif) du Macintosh dans le monde graphique professionnel. Nous avions donc un univers cohérent pour l’utilisateur et aussi un gain de temps pour les développeurs d’application, ne perdant pas de temps à se demander si le boutons devait se placer à gauche ou à droite, être rond ou carré...

La puissance d’Adobe s’étant accrue (monopole des outils graphiques, rachat de Macromedia par exemple), Adobe préfère unifier son interface entre le Mac et Windows. Adobe prend donc son autonomie et va donc imposer sa logique d’interface aux deux anciens protagonistes Apple et Microsoft. Il est vrai que si vous travaillez uniquement sur des softs Adobe, être sur Mac ou PC, n’a que peu d’importance (à part des détails). Par contre décider de passer par exemple d’Adobe After Effect à Apple Motion ou à Autodesk Combustion est une décision assez lourde de conséquence et surtout nécessite un investissement en temps assez considérable. Résultat, vous préférez rester sur une interface connue et cohérente (même si pour le cas d’after effect, elle commence à particulièrement dater), celle d’Adobe. Par contre passer de MacOSX vers Windows ne me semble pas si compliqué. J’ai les deux systèmes sur mon MacBook et travailler sur l’un ou l’autre des deux systèmes n’est pas si différents (mais là je sens que je vais recevoir dix milles commentaires!).

Adobe fait sans nul doute très peur. Par exemple, Steve Jobs doit sûrement se rappeler que l’échec du Next fut sans nul doute lié au fait qu’Adobe n’a jamais porté son logiciel phare de l’époque PhotoShop sur Next (tout comme Quark avec Xpress). On achète une machine pour ses logiciels (ou ses jeux;-) et non pas le contraire. La puissance d’Adobe dans le monde informatico-graphico-audiovisuello-webo est absolument incroyable. Si jamais Adobe décidait d’arrêter sa suite CS (PhotoShop, Illustrator, Flash...) sur Mac, la migration des professionnels vers Windows serait très très importante.

Nous assistons donc aux grandes manœuvres d’Apple et de Microsoft essayant de contrer par tout les moyens Adobe. Nous voyons par exemple Apple refuser Flash sur son Iphone et nous parle d’une nouvelle technologie présentée comme équivalente (bon courage!): SproutCore (j’adore le nom, vous voyez dire je suis développeur Sprout!), tout comme Microsoft avec son Silverlight.
Personnellement, je n’ai rien contre le développement de nouvelles technologies (bien au contraire), mais quand c’est au détriment des « anciennes » je trouve cela assez navrant. Quoi qu’on en dise, Flash est devenu un standard de fait sur le web (tout comme le pdf pour le print), Microsoft et Apple ne pourraient-ils pas essayer de continuer à améliorer l’existant au lieu de nous rajouter de nouvelles couches supplémentaires à un système qui me semble déjà bien compliqué (aussi bien pour le grand public que pour les professionnels). Car l’important c’est de trouver un langage commun technique (flash, java...) permettant d’enfin se concentrer sur la conception et le contenu, mais là je rêve un peu ;-)

Demain je vous parle des standards dans la téléphonie mobile, non je plaisante! c’est encore pire :-(((((((
Pour la vidéo sur mobile par exemple il existe presque 130 protocoles différents, la répartition d’un budget pour développer un jeu pour téléphone mobile est en moyenne de 20% pour sa création et 80% pour ses différentes adaptations sur les différents systèmes et taille d’écran du joyeux monde de la téléphonie.

--> les premières tentatives de lecture de fichier Flash sur un Iphone.